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Le coronavirus menace le mariage PSA-Fiat Chrysler

Source: AFP


Se fera ou ne se fera pas ? Des ombres planent sur le mariage annoncé entre les constructeurs automobiles PSA et Fiat Chrysler Automobiles (FCA), en raison de la pandémie qui fragilise les entreprises et menace l’équilibre de l’opération, indiquent des sources financières à l’AFP.


Annoncée fin octobre et censée être finalisée au plus tard début 2021, cette fusion, si elle va a son terme, doit donner naissance au numéro 4 mondial de l’automobile abritant sous le même toit des marques emblématiques comme Peugeot, Citröen, Jeep, Alfa Romeo et Maserati.


Certes les préparatifs se poursuivent, d’après ces sources qui ont requis l’anonymat pour évoquer ce sujet sensible. Les équipes juridiques et les avocats travaillent toujours d’arrache-pied pour obtenir le feu vert des autorités antitrust, indique-t-on.


Les cabinets d’audit et de conseil et les financiers planchent eux sur la documentation boursière requise, notamment le fameux dossier F-4 exigé par la SEC, le gendarme de la Bourse américain.


Mais la pandémie de Covid-19, qui a provoqué la dégringolade des marchés financiers, est en train de plonger l’économie dans la récession et de mettre à l’arrêt des sites de production des deux constructeurs en Europe et de FCA aux États-Unis. Et elle remet en cause désormais les termes financiers du mariage, disent ces sources qui travaillent sur la transaction.


« Les deux groupes ont besoin de ce mariage au vu des investissements lourds qu’il faut faire dans la voiture électrique, mais il faut reconnaître que, compte tenu de la situation économique, pour que la fusion se fasse il faut revoir les termes financiers de départ », avance une des sources. 


« Les hypothèses sur la valeur des sociétés, les projections de revenus et de ventes émises pendant les discussions doivent être réévaluées », opine Karl Brauer, expert chez Kelley Blue Book.

PSA et FCA « n’ont plus les certitudes qu’ils avaient il y a même encore un mois en termes de ventes, de revenus, de parts de marché, de mix-produits », estime-t-il.


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Source: AFP

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