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Une reprise qui risque d’être lente pour le marché de l’automobile

Source: Paul-Robert Raymond


La pandémie de coronavirus donne un coup dur à tous les secteurs économiques. Le marché de l’automobile ne fait pas exception à la règle. Avec la fermeture complète des concessionnaires automobiles jusqu’au 13 avril, l’industrie aura sûrement de la misère à s’en remettre. Une situation qui durera peut-être plusieurs mois, voire quelques années selon certains.

Dans un texte publié lundi dans le site Web spécialisé AutoMédia, l’analyste canadien de l’industrie automobile Dennis DesRosiers prédisait un creux d’un demi-million dans les ventes de véhicules neufs pour l’année 2020. Dans le meilleur des scénarios, il prédit une baisse des ventes de 15 % pour l’année. Dans le pire, une chute de 60 %.


Benoit Charette, rédacteur en chef de L’annuel de l’automobile, prédit quant à lui une baisse pouvant aller de 25 à 40 %. «Ça sera un retour à la normale qui sera assez long», dit-il, en comparant la situation à la dernière crise économique majeure qui a frappé notamment les États-Unis en 2008 et en 2009. «À ce moment-là, aux États-Unis, le nombre de véhicules neufs vendus est passé de 15,4 millions d’unités en 2008 à 9 millions l’année suivante. S’en sont suivi deux années de mauvais chiffres [2009 et 2010]. Ça s’est amélioré en 2011 et c’est revenu à la normale en 2012. Ça a pris trois ans pour s’en remettre.»


Pour sa part, le président-directeur général de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ), Robert Poëti, ne veut pas envisager de scénario catastrophe. «On va le vivre tous ensemble. C’est intimement relié avec le temps. On parle d’un retour progressif à partir du 13 avril, mais on n’en a pas l’assurance.»


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Source: Paul-Robert Raymond

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