Sondage auprès des manufacturiers et exportateurs québécois
Source: Magazine MCI
Les impacts liés à la masse salariale sont les plus critiques pour les entreprises dans le secteur manufacturier au Québec, dans un contexte de crise pandémique. C’est ce que révèle un nouveau sondage mené par Manufacturiers & Exportateurs du Québec (MEQ) auprès de ses membres à la fin mai.
MEQ est préoccupé par les contrecoups potentiels auxquels devront faire face les entreprises manufacturières lorsque la subvention salariale viendra à échéance à l’automne prochain.
Bien que MEQ soit majoritairement satisfaite de l’aide offerte par les gouvernements pour soutenir les entreprises dans le contexte de la pandémie, les manufacturiers sont clairs, la crise de la COVID-19 a eu un sérieux impact sur la demande locale et internationale, et ainsi sur leur niveau de production.
Les subventions salariales d’urgence sont bien accueillies
Dans le contexte économique actuel, la grande majorité des manufacturiers et des exportateurs sondés (75,9 %) soutiennent que l’essentiel de leur fardeau financier est lié à la masse salariale. La Subvention salariale d’urgence constitue donc une mesure de soutien économique direct de premier choix, selon près du 2/3 des membres qui affirment avoir recours à cette mesure. « L’aide gouvernementale directe offerte par la subvention salariale permet aux entreprises de notre secteur de garder le cap, tout en conservant les emplois et en diminuant les principaux coûts des entreprises », souligne Véronique Proulx, Présidente-directrice générale de MEQ.
MEQ reste toutefois sur ses gardes quant aux perspectives pour les entreprises lorsque la subvention salariale prendra fin, au mois d’août 2020. Selon un peu plus de la moitié de membres (55 %), la demande étrangère et locale pour les produits du secteur manufacturier risque d’être insuffisante pour soutenir adéquatement les entreprises, et ce, pour une perspective de 3 à 6 mois.
« Les manufacturiers vivent présentement sur du temps emprunté. Le plus grand impact de la crise, ce sera à l’automne qu’il se fera le plus sentir », affirme Véronique Proulx.
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Source: Magazine MCI