Pas de pause pour l’industrie de la construction en Colombie-Britannique
Source: Timothé Matte-Bergeron - ICI Colombie-Britannique-Yukon
Les chantiers de construction de la Colombie-Britannique, contrairement à ceux du Québec, ne sont pas fermés malgré la pandémie de COVID-19, mais des ouvriers se plaignent que les règles fixées par les autorités sanitaires provinciales ne soient pas toujours respectées.

Il y a beaucoup d’inquiétudes à propos de cette pandémie, et beaucoup d’inquiétude liée au manque de lavabos et d’installations sanitaires, affirme le directeur général du syndicat des métiers de la construction de la Colombie-Britannique (BC Council of Trades), Andrew Mercier.
Si le gouvernement n’a pas ordonné la fermeture des chantiers de construction, certaines règles doivent toutefois être suivies pour réduire les risques de transmission de la COVID-19 : distance de 2 mètres entre les ouvriers autant que possible, limitation à 50 du nombre de travailleurs sur le même lieu de travail et présence obligatoire de lavabos et d'installations sanitaires près des chantiers.
"Il faut s’y conformer ou fermer", lance Michael McKenna, le directeur général de la BC Construction Safety Alliance, un organisme qui travaille à mettre en place des conditions de travail sécuritaires en collaboration avec les entreprises de construction.
"Ce n’est toutefois pas si facile", ajoute-t-il. Il n’est pas possible sur tous les chantiers, par exemple, de garder constamment 2 mètres entre les ouvriers. "Il y a alors moyen de continuer à travailler, mais il faut que les travailleurs mettent un masque, qui couvre la moitié du visage, et des gants", explique M. McKenna.
Si cette procédure n’est pas respectée, "ils ne devraient pas travailler", tranche-t-il.
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Source: Timothé Matte-Bergeron - ICI Colombie-Britannique-Yukon