Aiman El Khorassani
9 mars 20201 Min
Source: Francis Halin - Le Journal de Montréal
« On voit de plus en plus de femmes. On aime ça. On sent qu’il y a un mouvement. Cela dit, est-ce que c’est parfait ? La réponse, c’est non », admet sans détour Guillaume Houle, porte-parole de l’Association de la construction du Québec (ACQ).
« Les chiffres sur la place des femmes sur les chantiers de construction peuvent paraître modestes. Il faut savoir que l’industrie part de loin », analyse le porte-parole de la Commission de la construction du Québec (CCQ), Pascal Gingras.
Au Québec, ces 10 dernières années, le nombre de femmes dont l’activité principale est la construction, la réparation et la rénovation d’immeubles et d’ouvrages de génie civil a bondi de 8100, ou 39 %, de 20 900, en 2009, à 29 000, en 2019, selon Statistique Canada.
Mais l’arbre qui cache la forêt, c’est que durant cette période la portion de femmes qui travaillent dans l’industrie de la construction n’a à peu près pas bougé, de 10 %... à 11 %.
À l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ), on aimerait que les ingénieures, designers, technologues en bâtiment, architectes, entrepreneures soient mieux reconnues.
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Source: Francis Halin - Le Journal de Montréal